Avec chance, cela fait quelques années que j’apprends à me méfier de ce que j’achète. Pour les cosmétiques et pour le reste aussi d’ailleurs. Mais le reste j’y viendrais, promis.

Les cosmétiques c’est tout de même une partie TRES importante de la vie d’un être humain, quels qu’ils soient d’ailleurs: maquillages, produits nettoyants, gels douches, savons, shampooing. Ils font partis intégrantes de nos vies et nous ingurgitons ces composants parfois même sans nous en apercevoir; (c’est à dire que globalement, il est très rare qu’on avale notre shampooing mais …… on le respire, et on peut en avaler une petite goutte par ci par là de manière totalement involontaire!)

Je me suis donc dis que je pourrais vous aider dans votre quête du cosmétique non dangereux et bon pour vous, la santé, la planète même, en vous proposant de vous expliquer comment décrypter les étiquettes, comment décrypter les labels, comment ne pas vous faire avoir par un beau packaging vert #greenwashing toussa toussa !

Oui, car les cosmétiques peuvent être un beau mélange de gros caca qui peuvent entre autre contenir des perturbateurs endocriniens, être cancérigènes ..

La liste INCI – International Nomenclature for Cosmetics Ingredients.

Ces ingrédients sont indiqués dans l’ordre décroissant, du plus fort taux au plus faible.

Exemple : si le cosmétique commence par le terme « AQUA » cela signifie que le composant « EAU » est présent en plus grande quantité que tout le reste.

Mais malheureusement, à moins d’être un véritable spécialiste, vous aurez clairement du mal à y voir clair avec tous ces noms d’ingrédients en latin.

D’ailleurs, les substances chimiques sont indiquées en anglais et les substances naturelles en latin. C’est à en perdre son latin, justement.

Difficile donc, de citer tous les perturbateurs endocriniens que contiennent vos cosmétiques mais je vais tenter de vous en faire une liste, une liste de tous ceux que j’ai étudié et que je connais globalement très bien (tant je cherche à les éviter)

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui modifient ou imitent l’action d’une hormone et « qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants »

Ils perturbent donc le bon fonctionnement de notre organisme. Et ils ne se cachent pas que dans les cosmétiques (bah oui, comme si ça ne suffisait pas).

Ils ont des conséquences affolantes qu’il ne faut pas prendre à la lègère : par exemple si le perturbateur agit sur une hormone sexuelle, il se peut que nos membres sexuels ne se développent pas correctement.

Ethylparaben, méthylparaben, propylparaben, butylparaben, isobutylparaben. S’ils sont indiqués sur les cosmétiques que vous souhaitez acheter, passer votre chemin.

Attention, parfois, ils sont indiqués sous leur nom scientifique qui ne contient (malheureusement) pas le mot « paraben » dans sa formulation ce qui nous complique légèrement la tâche.

  • Paraoxybenzoate de butyle : butylparaben
  • Paraoxybenzoate d’isobutyle : isobutylparaben
  • Paraoxybenzoate de méthyle : méthylparaben
  • Paraoxybenzoate de propyle : propylparaben
  • Paraoxybenzoate d’éthyle : ethylparaben
  • Paraoxybenzoate d’isopropyle …

Plus globalement, les noms scientifiques à rallonge sont pas franchement synonyme de bonheur pour la peau, la santé et la planète. Alors on fuit on fuit on fuit !

  • Methylisothiazolinone – cet ingrédient, est, en plus d’être utilisé dans nos cosmétiques, utilisés dans .. NOS POTS DE PEINTURE #ValérieDamidot. Ca nous donne une petite idée de l’effet nocif non?
  • Butylphenyl methylpropional – il s’agit d’un « agent » odorant, une sorte de parfum qu’on retrouve aussi dans les lessives. Et très réputé pour être allergène par dessus le marché!
  • Hydroxyanisol butylé (BHA) & butylhydroxytoluène (BHT) – attention, âmes sensibles s’abstenir. Ces 2 substances sont interdites dans certains pays. Et pour cause. Ces aliments gras qui permettent de lutter contre l’oxydation et aussi présente dans l’alimentation influent sur le système nerveux et ont été revélé à la cause de plusieurs détections de cancers.
  • Triclosan – il s’agit d’un biocide, une sorte de pesticide très fréquemment utilisé dans les cosmétiques, surtout aux Etats Unis (alors attention si comme moi vous vous y rendez souvent et que vous achetez un tas de cosmétiques là bas, hum hum)
  • Benzophenone – utilisés notamment dans les vernis, #vivelapétrochimie
  • Cyclotetrasiloxane, cyclomethicone
  • Phenoxyethanol – il s’agit d’un conservateur très connu en cosmétique. Il fait parti de la famille des éthers de glycol (bon appétit bien sûr) et sa toxicité est avérée.
  • Isopropyl Isostearate
  • Dimethicone

Certaines substances ne sont effectivement pas RECONNUES comme perturbateurs endocriniens, pour autant, il ne faut absolument pas négliger leur présence et je vous conseille grandement de les éviter

Désormais, je les connais tous par coeur (du moins, ceux que je vous ai cité, je ne les connais pas tous à la perfection mais de tête je saurais les repérer) mais ceux là, je m’en méfie comme de la peste.

L’avantage que j’ai c’est qu’avec mon mode de vie zéro déchet et minimaliste, je limite énormément mes achats cosmétiques, ils sont si faibles qu’ils se comptent sur les doigts d’une main ou deux deux mains MAXIMUM sur un an. Ce qui est, je pense, très faible si l’on compare à mon ancien mode de vie #lasurconsommation.

Bref, pour vous aider, il existe de superbes applications que je conseille à tous les novices pour s’accompagner.

Le principe est simple, tu télécharges l’application INCI BEAUTY ou YUKA

Tu scannes ton produit, tu découvres sa note et ses composants et tu lis les détails sur chacun d’entre eux, et cela te permet de te faire une idée.

Un conseil? Scanne tout ce que tu as chez toi, et débarasse toi de ce qui est dangereux pour ta santé et celle des autres.

Vous pouvez également vous rendre sur le site La Vérité Sur Les Cosmétiques qui est extrêmement bien fais et qui m’a permis d’y voir bien plus clair sur le contenu de mes placards. Par un système de notation très simple :

♥ Là c’est très très simple. Cela va peut être vous paraître dur mais : arrêter de fréquenter Sephora et les autres enseignes de ce genre. Très rares sont les marques aux composants naturels dans ces enseignes. Et on se fait souvent berner.

Pour cause : je souhaitais acheter un pinceau make up car, je l’avoue, ceux de Sephora sont quand même ultra top niveau qualité et les miens sont en pleine mourrance.

Je rentre, je me fais interpeler par une vendeuse de je ne sais plus quelle marque, qui me sort tout son attirail « green » car cette dite marque en question venait de sortir une gamme vegane avec tous pleins de superfruits, de légumes, de fruits, de produits naturels et j’en passe et des meilleurs.

Pas de chance pour cette dame, je m’y connais un chouilla. Je lis la liste des ingrédients, j’ai tellement vu le mot « paraben » que j’ai failli faire un malaise. Et j’ai même pas lu le reste. Merci, au revoir.

♥ Arrêter de surconsommer tout court : a-t-on besoin de 30 crèmes pour le visage, 10 pour le corps, 10 palettes make up? La réponse est à l’évidence : NON. Ca nous évitera tout simplement de nous confronter nous mêmes à des trucs nocifs, ça limite clairement les probabilités et c’est tant mieux

 

Ecocert – est une société de contrôle et de certification agréée par les pouvoirs publics qui intervient sur le terrain afin de garantir le respect des normes spécifiques à l’agriculture biologique.

Cruelty free / leaping bunny

Leaping bunny : Pour avoir le droit d’utiliser ce logo sur leurs emballages, les marques de cosmétiques doivent répondre à certains critères plutôt évidents : Aucun produit, ni ingrédient qui le compose, ne doit avoir été testé sur les animaux – La marque doit pouvoir fournir une attestation de ses fournisseurs confirmant qu’ils ne pratiquent pas l’expérimentation animale – La marque doit accepter de pouvoir être contrôlée à tout moment par un organisme indépendant.

Cruelty free : sur le même principe que le leaping bunny, mais cette fois ce logo a été mis en place par la PETA.

Vegan – « Vegan Society » est une marque déposée depuis 1944. C’est le standard international pour les produits végans. Il garantit la non-utilisation de produit ou de sous-produit d’origine animale. Aucun test sur les animaux ne doit être effectué

Natrue – est une association internationale sans but lucratif basée à Bruxelles, engagée dans la promotion et la protection des cosmétiques naturels et biologiques dans le monde entier.

Charte cosmebio – Cosmétique Bio – Logo indiquant que le cosmétique est bio selon
le 1er cahier des charges créé par l’association : 95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle sur le total du produit  (eau et minéraux considérés comme naturels) / 95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des végétaux / 10% minimum d’ingrédients bio sur le total du produit (eau et minéraux considérés comme non bio car on ne les cultive pas)

One Voice – est une association de loi de 1908 de droit alsacien-mosellan, fondée en 1995 (en étant issue de la fusion de trois associations : LAF DAM, Aequalis) militant pour le « droit absolu des animaux au respect ». Elle regroupe plus de 20 000 membres et diffuse un grand nombre de documents d’information

Nature&Progrès – il s’agit d’une association de consommateurs et de professionnels ayant un but commun : promouvoir une agriculture biologique respectueuse de l’Homme et de la planète. Satisfaire le plaisir en garantissant la santé.

Certains de vos cosmétiques contiennent les labels tels que Nature&Progrès, Vegan, Cruelty Free.

Attention : oui ces labels sont importants et bons à prendre, mais ils ne signifient en aucun cas que les produits ne sont pas composés de substances mauvaises ou perturbateurs endocriniens.

Je prends le cas de certains produits Lush dont une grande gamme est vegane, et pourtant, dont beaucoup de produits contiennent des parabens.

C’est donc une raison de plus d’apprendre à lire les étiquettes

Alors, à vos applis et à vos yeux, méfiance méfiance, notre santé vaut de l’or ! ♥

 

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