Vous avez remarqué, mon blog et moi, c’est une grande histoire d’amour, et j’ai beau être organisée, parfois je ne peux pas toujours tenir le rythme métro boulot deuxième boulot dodo sans perte et fracas. Sans avoir envie, de mourir (de fatigue)

Et en ce moment, c’est un peu la période ultra chargée ou je dois faire des choix, et ou je ne peux pas tout faire, et malheureusement, ce qui me fait vivre et me donne à manger le plus, c’est mon boulot en CDI.

Ouais, j’ai 2 jobs. 2 jobs les mecs.

Et c’est un véritable choix. Un choix personnel.

Je pourrais très bien décider demain de me lancer dans l’univers du blog forever. Mais en fait, j’ai bien peur que ça m’ennuie. Quand j’ai ouvert le blog pendant ma période de chômage de 4/5 mois, j’ai passé toutes mes journées à travailler le blog. Et pourtant, la qualité n’était absolument pas là au début. J’ai débuté comment dire, de rien du tout? Oui, c’est ça, de rien du tout. Pour te dire je n’avais ni trépied ni photographe, c’était la GALERE. Une autodidacte donc.

Mais du coup, j’avais le temps, je pouvais même faire nuit blanche et tout, ça ne me posait pas de soucis puisque je trouvais absolument AUCUNE motivation de chercher un travail, je ne savais pas ou j’en étais, ni même vraiment ce que je voulais faire. Réorientation, formation .. j’étais en mode jeune demoiselle recherche un mec taffe mortel.

Et puis, j’ai trouvé mon boulot actuel il y a bientôt 3 ans. Un boulot à plus d’une heure de chez moi. Un boulot qui m’anime dans une start up où il y a toujours de quoi faire, ou je peux prendre des initiatives, ou je peux manager, prendre des décisions, évoluer, grandir. Et je dois dire que ça me plaît beaucoup trop pour envisager le quitter, et ma situation financière stable et confortable me pousse AUSSI (et je le dis honnêtement) à y rester. Ce qui ne serait absolument pas le cas avec le blog, clairement.

Pourquoi j'ai décidé de ne pas vivre de mon blog, genre jamais?

Déjà, comme j’ai pu le dire un peu au dessus : j’aime ce que je fais. Et c’est denrée rare aujourd’hui.

Même si comme dans toutes les situations professionnelles, je suis passée par des périodes de ras le bol, des périodes de « j’ai la pression » et de « le stress est à son comble » c’est vraiment cool de pouvoir faire ce que je fais.

Travailler dans une start up, c’est ultra motivant, surtout que j’ai connu les tout débuts de la société dans laquelle je travaille. Je la vois grandir, évoluer, devenir une grande. Et c’est motivant.

Je peux adapter mon emploi du temps avec un patron super cool, qui, si jamais j’ai un rendez vous médical ou autre, est plus que compréhensif, j’ai même eu la possibilité de bosser en télétravail lorsque je le souhaitais, et surtout, je ne m’ennuie JAMAIS.

Ou très rarement (car je n’aime pas dire jamais)

Et je peux le dire, ce qui est aussi très rassurant et qui te pousse à garder un CDI c’est : la sécurité de l’emploi. Mon emploi et sa stabilité m’a permis d’acquérir un bien, chose qui aurait été (pas impossible) mais beaucoup plus compliquée si j’avais été uniquement auto entrepreneur avec des revenus irréguliers.

A chacun de prendre sa décision.

Le statut de salarié me plaît. Même si on a tous tendance à s’en plaindre. Parce que OUI, être son propre patron ça fait rêver, et même si j’en ai longtemps rêvé, plus le temps passe, plus je vous confirme que je suis très bien à ma place.

Parce que je vois la situation de stress par laquelle passe régulièrement mon patron, et c’est là que tu te dis encore plus « putain, qu’est ce que je suis bien à ma place »

Mais le blog, c'est pas ton métier, alors pourquoi tu dis que c'est ton job aussi?


Lorsque je rencontre des gens, je parle TOUJOURS de MON job, et du blog. Non pas pour me faire mousser parce que je fais pleins de trucs tel un robot surhumain. Mais parce que pour moi c’est le cas.

J’ai vraiment 2 jobs.

A part entière.

Qui chacun m’apporte son lot de surprises, de doutes, de faiblesses, de réussites, d’échecs, de satisfactions, de bonheur; et j’en passe.

Et chacun de mes jobs est complémentaire. L’un me permet de faire l’autre et inversement.

Ils me rendent chacun meilleur.

Rien que ça ouais.

Et je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas considérer que j’ai deux jobs, sous prétexte que l’un me permet d’être mieux payée que l’autre et que j’y passe plus de temps.

C’est presque stupide d’imaginer ça.

Il fait trop parti de ma vie pour que je n’en parle pas, et en plus, ça peut paraître prétentieux, mais j’en suis fière. Fière d’être parvenu à tout ça, de construire ma communauté, d’échanger avec des marques, de les rendre fières, de voir que mon boulot paye chaque jour. Ce serait dommage de le cacher ! (même si au début c’était le cas, par pudeur, mais aujourd’hui j’assume complètement, et ce, auprès de n’importe qui!)

J’ai 2 jobs, et j’assume pleinement cette situation, d’avoir  une double rémunération, pour mon boulot du quotidien et pour mon petit plus qu’est le blog, par des paiements de prestations ou par la réception de cadeaux gratuits.

Pour mon travail, j’ai une organisation particulière, je dois manager, améliorer les services, trouver des solutions, diagnostiquer, gérer en plus les réseaux sociaux (ce qui ne représente que 20% de mon temps, mais tout de même)

Et pour mon blog, je gère également cela d’une organisation particulière. Je note toutes mes idées d’articles dans les brouillons, je suis l’unique rédactrice donc rédige, prends les photos, tourne les vidéos, fais les montages, améliore mes photos, crée mon univers

Cela représente approximativement 30% de mon temps libre, le reste étant dédié à ma famille, amis et ma passion pour mon sport: la danse

Je me dois donc de parler de mon blog tout comme je parlerais de la danse, qui pourtant, ne me permet en aucun cas d’être payée.

Mon CDI, mes 40 heures semaine sans trajet, mon blog : quelle organisation?

Alors, du coup, pour moi il a été impossible de me dire: OK pour le CDI et pour tout ce que ça implique de travailler dans un autre pays, mais HORS DE QUESTION que j’abandonne le blog.

Il a donc évidemment fallu que je m’organise  autrement pour publier, puisque les seuls jours ou je peux travailler à temps plein sur mon blog c’est le weekend.

Qu’un weekend ne dure que 2 jours et qu’en 2 jours (hormis si je ne faisais que ça de mon weekend) c’est très compliqué de gérer sa vie + tout le blog et le reste.

Ca demande donc une rigueur organisationnelle monstre. Je le concois.

Je dois donc OBLIGATOIREMENT tenir un agenda. Un calendrier de publication.

Alors, le but n’est pas de me frustrer et de m’auto flageller si je ne respecte pas A LA LETTRE et AU JOUR PRES mon planning de publication, mais juste de savoir où j’en suis.

C’est donc très simple, j’ai un agenda, sur lequel je note toutes les tâches que j’ai à faire sur tel ou tel article, et pour quand je dois le faire.

C’est mon calendrier de publications, mon pense bête, mon mémo.

Par contre, si je ne respecte pas à la lettre les deadline fixées, ce n’est absolument PAS GRAVE

L'art d'accepter de ne pas publier 

Avant, j’aurais été incapable de passer des semaines sans publier. C’était inconcevable pour moi. J’avais tendance à mal le vivre, à flipper du moindre like en moins, de la moindre visite différente d’un mois sur l’autre.

Et du coup parfois, je publiais mais qualitativement, j’étais pas fière du rendu final.

Et du coup, pendant toute cette période là, j’étais vraiment au bout de mes capacités, au bout de tout a vrai dire si je dois être honnête.

J’ai donc dis stop, il faut ECOUTER SON CORPS ET LES ALERTES QU’IL NOUS LANCE

J’ai écouté mon corps qui était tout simplement fatigué

Et mon esprit avec en l’occurence. Je me mettais la pression parce que je me disais que si je ne publiais pas « tout le monde m’oublierait »

Quand bien même?

J’ai donc enfin trouvé le rythme parfait

Ecrire des articles, photographier, programmer mes posts, filmer, quand j’en ai envie, quand cela me manque, quand je trouve qu’il faut le faire parce qu’un sujet me touche et qu’il faut le faire maintenant, quand j’ai du temps devant moi, quand je trouve le temps opportun pour le faire, quand j’ai une motivation de dingue un jour férié ou un congés.

Et surtout : 0 FRUSTRATION !

Et oui, le blog est un vrai métier ! 

J’entends souvent les gens me dire « ouais mais attends, être payée à bloguer ou faire des vidéos, sérieusement, tout le monde peut le faire, et puis parfois, c’est franchement abusé »

Je ne sais pas si je mets ça sur le compte de la jalousie, ou de l’ignorance après tout, mais clairement, je crois que c’est le truc qui m’énerve le PLUS AU MONDE quand je parle de mon job et ce que cela représente en terme de quantité de travail.

Alors OUI, bloguer est un vrai métier.

Oui les mecs, vous n’imaginez pas le temps que je passe à faire ça.

  • Faire des photos
  • Tourner des vidéos
  • Passer au traitement des photos
  • Exécuter le montage des vidéos
  • Preparer la miniature de ma video
  • Faire des montages photos si l’article le demande
  • Programmer les posts réseaux sociaux pour le jour de la publication
  • Prévenir les marques (si certaines sont citées ou qu’il s’agit d’un partenariat) par des mails
  • Prévoir la description de la vidéo sur Youtube, trouver les liens pour que les abonnés puissent retrouver les produits
  • Ecrire les articles

Et j’en passe !

Alors oui, peut être que ça peut sembler dingue de dire que bloguer est un métier, mais c’est le cas.

Ca demande autant d’énergie qu’un vrai boulot, autant de concentration, de reflexion. Et en plus le blogueur doit en plus tenir sa compta, chose que vous ne faites sûrement pas en tant que salarié

Alors, on a encore des doutes mon petit pote?

Enfin, personnellement, vu tout ce que m’a apporté ce double métier ne me fera jamais regretter une seconde ce choix, j’aime beaucoup trop ça ♥

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